Le paysage du SEO évolue sur un terrain mouvant. Pourquoi ? Parce que Google, ce géant aux mains sur le web, ne cesse de bouleverser les règles pour façonner un univers numérique plus rapide, plus sûr, à son image. Et même si l’opération lui rapporte bien davantage qu’à nous, la question reste : qui s’en inquiète réellement ? Vous, sans doute, si vous souhaitez donner à votre site WordPress une vraie place sur la toile.
Posséder un site WordPress et viser le haut du classement, c’est accepter de jouer selon les règles de Google. Pour maintenir la qualité de l’expérience utilisateur et, soyons clairs, gonfler ses profits, le moteur de recherche met fréquemment à jour ses algorithmes. Les spécialistes du SEO, vous inclus, doivent donc s’adapter, parfois au prix de leur patience.
Il fut un temps où il suffisait de répéter ses mots-clés à la chaîne pour grimper dans les SERP. Je l’ai fait, tout le monde l’a fait. Sans backlinks ni stratégie élaborée, les classements s’envolaient. Jusqu’au jour où Google a sifflé la fin de la récréation. La sur-optimisation a été bannie, et les sites qui abusaient des vieilles astuces se sont effondrés. Depuis, le contenu pertinent, les balises soignées et la qualité priment.
Mais la partie ne s’arrête pas là. Google garde ses secrets bien cachés. Une erreur de parcours, et vous êtes sanctionné sans sommation.
Il reste toutefois une feuille de route claire : Google indique ce qu’il attend. Les bonnes pratiques SEO WordPress existent, et c’est ce que nous allons explorer ici. Prêt à bâtir une stratégie solide, capable de résister à la prochaine tempête algorithmique ? Allons-y.
- Affiner sa recherche de mots-clés
- Placer le contenu au centre du jeu
- S’appuyer sur les thèmes et plugins adaptés
- Soigner la structure des URL
- Veiller à l’ergonomie mobile
- Activer les signaux sociaux
- Observer et dépasser la concurrence
- Optimiser la vitesse de chargement
- Sécuriser avec le HTTPS
- Ne pas négliger le SEO local
- Soumettre son site aux moteurs de recherche
- Créer un sitemap efficace
- Travailler les liens entrants (backlinks)
- Utiliser les bons outils et ressources
Plan de l'article
- Quelles pratiques pour booster le SEO sur WordPress ?
- 1. Approcher la recherche de mots-clés avec méthode
- 2. Placer le contenu au centre du jeu
- 3. Choisir des thèmes et plugins adaptés au SEO
- 4. Soigner la structure des URL
- 5. Veiller à l’ergonomie mobile
- 6. Activer les signaux sociaux
- 7. Observer et dépasser la concurrence
- 8. Optimiser la vitesse de chargement
- 9. Sécuriser avec le HTTPS
- 10. Ne pas négliger le SEO local
- 11. Soumettre son site aux moteurs de recherche
- 12. Créer un sitemap efficace
- 13. Travailler les liens entrants (backlinks)
- Les outils et ressources indispensables pour WordPress SEO
Quelles pratiques pour booster le SEO sur WordPress ?
Avant toute chose, arrêtons-nous sur quelques repères utiles, notamment si vous découvrez le SEO sur WordPress.
Le référencement se divise en deux axes : l’optimisation sur la page (tout ce qui concerne le contenu, les balises, la structure interne) et l’optimisation hors page (liens externes, présence sur d’autres sites, partages sociaux, etc.). Les deux sont complémentaires et indispensables.
Autre point : le fameux débat entre « white hat » et « black hat ». Le premier consiste à suivre scrupuleusement les règles dictées par Google. Le second, à tenter de les détourner, ce qui finit presque toujours par une sanction. Miser sur une stratégie saine et transparente, c’est garantir la pérennité de son site. Les astuces douteuses n’ont plus leur place.
Avec ces fondamentaux en tête, voici les pratiques à intégrer dès maintenant pour que votre site WordPress tire son épingle du jeu.
1. Approcher la recherche de mots-clés avec méthode
Le temps où l’on pouvait truffer ses pages de mots-clés est révolu. Pourtant, le choix des termes reste un pilier du référencement. Les moteurs de recherche s’appuient toujours sur les mots-clés pour classer les contenus, mais la subtilité prime désormais sur la répétition.
Vous voulez apparaître en haut des résultats pour « thèmes WordPress » ou « plugins WordPress » ? Des outils comme Google Keyword Planner vous permettent d’analyser la concurrence sur vos expressions clés et de découvrir des variantes pertinentes. Google Analytics ou les statistiques de votre site WordPress sont aussi des mines d’or pour comprendre comment les internautes vous trouvent.
Pour chaque mot-clé, essayez d’en décliner une dizaine de variantes. Par exemple, si vous visez « thèmes WordPress », pensez à « thèmes WordPress responsives », « thèmes WordPress multi-usages », « thèmes WordPress premium »…
Besoin d’un coup de pouce ? Ubersuggest, conçu par l’un des grands noms du SEO, fournit des suggestions et des informations précieuses sur la difficulté des mots-clés et la concurrence en place. Par exemple, viser le simple terme « WordPress » se révèle bien plus ardu que « thèmes WordPress multifonctions responsives », car les gros acteurs monopolisent déjà le terrain.
Pensez également aux expressions longues (longue traîne). Une requête composée de trois ou quatre mots est souvent plus facile à positionner qu’un terme générique. Insérer ces mots-clés de façon naturelle dans vos contenus vous aidera à progresser dans les classements… mais il faudra patienter. Le SEO n’est pas un sprint, mais une course de fond.
Quant à la fameuse densité de mots-clés, nous y reviendrons dans la section consacrée au contenu.
2. Placer le contenu au centre du jeu
Le contenu, toujours le contenu. Unique, utile, adapté à votre audience : c’est la base. Sans contenu, votre site n’existe pas. Avec du contenu faible ou copié, il se condamne à l’oubli. Expérience vécue : plusieurs semaines sans publier, et l’audience s’effondre.
Votre contenu doit apporter une valeur ajoutée. Google, et les autres moteurs, ne tolèrent plus le plagiat. Apportez un angle neuf, développez vos propres analyses. Copier-coller une page entière d’un autre site est synonyme de sanction, tout simplement.
Éliminez aussi tout contenu dupliqué, y compris au niveau des URL. Pour Google, http://yoursite.com et http://www.yoursite.com sont deux adresses distinctes ; la cohérence est donc primordiale. Une simple redirection via le fichier .htaccess règle ce problème :
RewriteEngine on
RewriteCond %{HTTP_HOST} ^exemple.com [NC]
RewriteRule ^(.*)$ http://www.example.com/$1 [L,R=301]
Adaptez l’exemple à votre domaine. Cette redirection évite toute confusion pour les moteurs de recherche. Autre solution : la canonicalisation, expliquée en détail par Matt Cutts.
Enrichissez votre site avec du contenu qui a du sens. Pas de remplissage artificiel pour tromper les robots : Google repère désormais la vraie valeur. Les « spiders » (robots) des moteurs de recherche scrutent votre site, certes, mais c’est d’abord à vos lecteurs qu’il faut s’adresser. Créez pour eux, les moteurs suivront.
Les moteurs deviennent capables de distinguer les sites réellement utiles de ceux qui ne font que donner l’illusion de la qualité. Privilégiez l’utilité, la pertinence. Adressez-vous à votre public avec son vocabulaire, ses préoccupations. Une bonne recherche de mots-clés vous aidera à intégrer naturellement les termes adéquats.
Un contenu bien ficelé incite au partage. Chaque mention, chaque recommandation façonne votre réputation et influence le référencement.
Insérer les mots-clés doit rester naturel. Si une expression ne s’intègre pas, vous disposez de plusieurs alternatives. Le SEO n’est pas rigide, il s’adapte à la réalité du texte. Après avoir observé une chute de mes classements à cause de la sur-optimisation, j’ai changé d’approche : mémoriser les mots-clés principaux, puis écrire sans forcer. Les mots-clés se placent alors d’eux-mêmes. Ce procédé fonctionne, mais chacun peut trouver sa propre méthode.
En pratique, la densité idéale tourne autour de 2,5 % à 4 % maximum. Pour un article de 2000 mots, cela représente environ 50 occurrences du mot-clé principal, à condition que cela reste fluide et logique.
Pensez aussi à placer vos mots-clés dans les titres et sous-titres : c’est un signal clair pour les moteurs et pour les visiteurs. Si vous structurez vos contenus avec soin, vous optimisez à la fois la lisibilité et le SEO.
Pour renforcer l’attractivité de vos pages, variez les formats : vidéos, images, infographies, podcasts… Ces éléments boostent l’engagement et enrichissent votre contenu.
Autre levier : la fraîcheur. Google apprécie les sites qui publient régulièrement. Mettez à jour vos pages statiques, alimentez votre blog, restez dans le mouvement. Mieux vaut publier moins souvent mais avec de la qualité, que multiplier les articles vides de sens.
Pour chaque nouvel article, pensez à renseigner les balises SEO et à catégoriser correctement. Des plugins comme Yoast SEO vous facilitent la tâche : ajout de méta descriptions, de titres optimisés, analyse de la lisibilité… Profitez-en pour optimiser aussi les pages autres que les articles.
Astuce : Les balises meta ne remplacent pas l’intégration de mots-clés dans le corps de l’article, mais elles restent nécessaires.
Écrivez d’abord pour votre public. Pour aller plus loin, voici quelques ressources utiles :
- Comment écrire un contenu de blog percutant, ProbLogger
- Les neuf ingrédients qui font un excellent contenu, KissMetrics
Gardez en mémoire : ce sont les lecteurs, pas les moteurs, qui doivent être conquis. Les mots-clés placés de façon artificielle n’ont aucune place dans un texte destiné à convaincre.
Le SEO sur la page est un mix d’exigence créative et technique. Offrez le meilleur à votre audience, tout en facilitant le travail de Google pour indexer et partager vos contenus., Justin Deaville, Receptional.
Optimiser les images et les vidéos
Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous sur l’optimisation des médias intégrés à vos pages.
Ajouter des images et des vidéos est une excellente pratique, trop souvent négligée. Des images bien optimisées génèrent du trafic depuis Google Images et leurs équivalents. Les vidéos, quant à elles, peuvent attirer des visiteurs depuis YouTube, Vimeo ou Tumblr.
Pour optimiser vos images, commencez par en réduire le poids. Une image lourde ralentit votre site, ce qui pénalise l’expérience utilisateur et le référencement. Préférez toujours une taille adaptée à votre besoin réel.
Assurez-vous aussi que chaque image a du sens dans le contexte de votre page. Elle doit illustrer ou compléter le propos, et non devenir un simple ornement.
Choisissez des noms de fichiers explicites, en lien avec la thématique (par exemple « wordpress-seo-guide.jpg » plutôt que « IMG_2021.jpg »). Insérez le mot-clé principal si possible.
La balise ALT est essentielle : elle décrit l’image pour ceux qui ne peuvent la voir (personnes malvoyantes, robots des moteurs de recherche). Soignez-la, restez concis mais précis. Dans WordPress, il suffit de remplir le champ « alt » lors de l’ajout de l’image.
Le texte ALT aide au référencement, améliore l’accessibilité et la validité du code HTML. Prenez-en l’habitude.
3. Choisir des thèmes et plugins adaptés au SEO
L’un des grands atouts de WordPress, c’est la facilité d’installation et la richesse de son écosystème. Mais tous les thèmes et plugins ne se valent pas pour le référencement. Dès le départ, optez pour des solutions conçues avec le SEO à l’esprit.
Recherchez un code HTML propre et valide. Un thème mal structuré nuira à la fois au design et à votre visibilité. Vérifiez la présence de balises meta « canonical » pour éviter le contenu dupliqué. La gestion correcte des titres (h1, h2, h3…) et des balises Open Graph pour les partages sociaux sont aussi des critères à ne pas négliger.
Comment vérifier tout cela ? En consultant la documentation du développeur, en testant la démo ou en inspectant le code source (section head notamment). Assurez-vous de la présence des bonnes balises, mais si besoin, des plugins peuvent compléter les manques.
Un thème qui ne gère pas correctement les titres ou les métadonnées est à éviter. Privilégiez toujours la compatibilité SEO dès la première installation.
4. Soigner la structure des URL
Les « pretty permalinks » de WordPress sont l’un des éléments clés pour allier référencement et expérience utilisateur. Entre une adresse du type « https://www.yoursite.com/article300152 » et « https://www.yoursite.com/wordpress-seo », la seconde est évidemment la plus efficace pour les moteurs… et pour vos visiteurs.
Pour mettre en place des URL lisibles, rendez-vous dans Paramètres > Permaliens et sélectionnez « Nom de la publication » ou « Mois et nom ». Faites-le dès le lancement de votre blog pour éviter les liens cassés. Les liens brisés nuisent au référencement ; mieux vaut prévenir que devoir réparer.
5. Veiller à l’ergonomie mobile
Impossible aujourd’hui de négliger l’affichage sur smartphone ou tablette. Google a même intégré une mention spécifique dans ses résultats pour signaler les sites adaptés. Si votre site n’est pas mobile friendly, son classement s’en ressentira, et les clics risquent de baisser avant même l’accès à la page.
La conception responsive (RWD) est la voie recommandée. Votre site s’ajuste automatiquement sur tous les supports. Et si cette approche ne colle pas à votre activité, il existe des solutions hybrides ; l’essentiel reste d’éviter les doublons ou conflits d’URL qui pourraient nuire à votre visibilité. Pour démarrer, un thème WordPress responsive est le choix le plus simple.
6. Activer les signaux sociaux
Les réseaux sociaux ont ouvert un nouveau canal pour gagner en notoriété et générer du trafic. Le partage, les citations, les likes sont autant de signaux pris en compte par les moteurs de recherche pour évaluer la pertinence d’un contenu.
Favorisez l’interaction : ne vous contentez pas de diffuser, engagez la conversation avec votre audience. Plus votre contenu sera partagé et commenté, plus il sera valorisé dans les classements.
7. Observer et dépasser la concurrence
En tapant votre mot-clé dans Google, les dix premiers résultats sont vos rivaux directs. Pour atteindre la première place, il faut comprendre ce qu’ils font mieux que vous : contenu, structure, backlinks, stratégie éditoriale… Analysez leurs points forts et leurs faiblesses. Parfois, un contenu obsolète chez un concurrent peut devenir votre opportunité. La compétition stimule, et la récompense justifie l’effort.
8. Optimiser la vitesse de chargement
Un site lent, et c’est l’audience qui s’évapore. Les moteurs de recherche privilégient les pages rapides : moins de rebonds, expérience utilisateur améliorée, meilleure perception de la marque. Utilisez des outils comme Google Page Insights pour mesurer les performances de votre site et appliquer les recommandations adaptées. L’essentiel reste de charger plus vite que vos concurrents directs.
9. Sécuriser avec le HTTPS
Google pousse désormais vers un web plus sûr. Passer son site en HTTPS n’est pas le facteur de classement numéro un, mais la tendance va dans ce sens. Sécuriser son site, c’est aussi rassurer ses visiteurs. Les guides de Google détaillent la mise en place et les bonnes pratiques à respecter.
10. Ne pas négliger le SEO local
Le référencement local fonctionne sur les mêmes bases que le SEO global, avec quelques spécificités : mention de la ville ou de la région dans les titres, les balises, les contenus, l’URL, le texte alternatif des images. Pensez aussi à créer ou revendiquer une fiche Google My Business, un levier gratuit et efficace.
Pour approfondir, consultez les ressources de Moz ou Search Engine Land sur le SEO local.
11. Soumettre son site aux moteurs de recherche
Les robots des moteurs parcourent le web, mais soumettre manuellement son site accélère parfois son indexation et limite les risques d’être considéré comme du spam. Pour Google, direction la page dédiée ou Google Search Console ; pour Bing et Yahoo, une seule soumission suffit, la base étant partagée.
12. Créer un sitemap efficace
Le plan du site, c’est la carte qui répertorie toutes vos pages et catégories. Utile aux humains, il l’est surtout pour les moteurs de recherche. Publiez-le en accès clair, reliez-le à la page d’erreur 404, et soumettez-le via Search Console pour accélérer l’indexation. Des plugins comme Google XML Sitemaps facilitent la tâche.
13. Travailler les liens entrants (backlinks)
La création de liens reste une composante déterminante du SEO sur WordPress. Un site de qualité qui pointe vers le vôtre transmet une part de sa crédibilité, améliorant votre classement. À l’inverse, des liens douteux ou hors sujet peuvent vous pénaliser.
Ciblez les liens issus de sites de confiance, dans votre thématique. Lorsque vous faites des liens, privilégiez un texte d’ancrage explicite (évitez les « cliquez ici »). Voici comment procéder : texte d’ancrage significatif.
La qualité prime sur la quantité. Les sites actifs, reconnus, socialement engagés, sont les meilleures sources de liens. N’achetez pas de backlinks : Google traque ces pratiques et les sanctionne.
Pour éviter de transmettre la valeur d’un lien à un site externe, utilisez l’attribut « nofollow ».
Les outils et ressources indispensables pour WordPress SEO
Pour aller plus loin, voici quelques outils à intégrer à votre stratégie :
- Yoast SEO : le plugin de référence pour optimiser titres, descriptions et structure de vos contenus
- Extensions sociales pour faciliter le partage
- Google XML Sitemaps pour générer automatiquement un plan de site
- Des guides pratiques : réduire le temps de chargement, améliorer le positionnement, maîtriser les techniques avancées
- Des sélections de plugins pour enrichir votre SEO et l’expérience utilisateur
En bout de course…
Le SEO sur WordPress, c’est une aventure de longue haleine. Les résultats n’arrivent pas en un claquement de doigts, il faut laisser le temps agir. La stratégie doit évoluer en même temps que les pratiques du secteur, sous peine de décrocher. Créez des contenus qui comptent, faites connaître votre site avec conviction, et gardez toujours un œil sur les règles du jeu. À vous la main : quelles stratégies allez-vous mettre en place pour faire la différence dans les résultats de recherche ?





