Vendre son site internet en 2021 : étapes clés et conseils utiles

La vente d’un site internet ne se résume jamais à un simple clic. Ce processus, souvent sous-estimé, implique une organisation sans faille et une vision claire de ce que l’on souhaite en retirer. Découvrez ici les conseils pour bien vendre son site internet !

Préparer et anticiper la vente d’un site internet

Mettre un site en vente ne relève pas de l’improvisation. Sauter le pas du jour au lendemain, sans préparation, expose à des déconvenues. Prendre le temps d’anticiper chaque étape change radicalement la donne. La taille de votre structure, sa rentabilité, le dynamisme de votre business : tout cela pèse sur la durée de la transaction, qui peut aisément s’étaler entre 1 et 6 mois.

Pour aborder l’ensemble de la démarche avec méthode, certains repères aident à garder le cap :

  • Définissez un calendrier réaliste : Une cession précipitée éveille rapidement la méfiance des acheteurs potentiels. Mieux vaut accorder du temps à la réflexion et soigner la présentation de votre site.
  • Aménagez votre emploi du temps ou déléguez : La revente d’un site requiert un investissement conséquent. Si votre disponibilité vous fait défaut, il reste possible de confier la gestion à un tiers de confiance. Mais ceux qui préfèrent tout piloter eux-mêmes devront intégrer cette tâche dans leur quotidien.
  • Évitez l’impulsivité : Vendre un site génère parfois des hésitations. Avant de passer à l’action, prenez le temps de clarifier votre démarche personnelle. Discuter avec d’autres entrepreneurs ou consulter des récits d’expérience permet souvent d’y voir plus clair.

Gérer sa vente de site seul ou accompagné ?

Certains se demandent s’il faut impérativement solliciter un intermédiaire pour vendre un site internet. Rien n’impose de faire appel à des experts. Selon les situations, piloter la vente de façon autonome est parfaitement envisageable, à condition d’avoir de bonnes cartes en main. Plusieurs dimensions entrent alors en ligne de compte :

  • Le temps disponible pour la gestion du processus
  • La capacité à négocier avec rigueur
  • La connaissance du marché et des spécificités de la cession
  • L’expérience antérieure en matière d’achat ou de vente
  • L’étendue de son réseau professionnel
  • Le volume financier en jeu

Cela dit, de nombreux acteurs spécialisés proposent leur accompagnement, chacun avec ses usages et sa tarification. Il s’agit de trouver la formule la plus adaptée à son contexte et à ses attentes.

Les modes de cession et la fiscalité de la vente

Avant même d’envisager une vente, il s’agit de savoir ce que vous allez réellement transmettre. En pratique, trois scénarios se présentent :

  • Cession d’actif : pertinente quand le site fonctionne de manière autonome, sans portefeuille clients annexé.
  • Cession de fonds de commerce numérique : englobe le site, la base de clients, les éventuels contrats salariés.
  • Cession d’entreprise : transférer l’intégralité de la structure, du site aux finances en passant par les dettes éventuelles.

Cette distinction technique joue directement sur la somme nette perçue, car chaque forme de cession entraîne une fiscalité différente. Pour l’acheteur aussi, le mode de transmission a ses conséquences :

  • Il devra acquitter certains droits liés à l’enregistrement de la transaction,
  • La reprise d’une entreprise génère davantage de risques que le simple rachat d’un fonds de commerce.

A combien se vend un site internet ?

Dans les faits, un site internet se négocie la plupart du temps entre 2 et 3 fois ses revenus nets annuels (hors charges courantes). Cela donne une première tendance, mais résumer la valorisation à cette règle se révélerait trompeur. D’autres éléments entrent largement en ligne de compte, bien au-delà du chiffre d’affaires.

Les critères internes qui influencent le prix d’un site

Divers paramètres liés à la structure même de votre site peuvent faire varier son prix de façon significative. Parmi les plus déterminants, on retrouve :

  • La rentabilité réelle et l’évolution des revenus,
  • Le schéma de monétisation employé,
  • L’ancienneté du site,
  • La technologie choisie (propriétaire ou CMS, par exemple),
  • L’audience et l’engagement des visiteurs,
  • La qualité de la base de clients et la fréquence de leurs achats,
  • Le niveau de référencement et sa stabilité,
  • La tendance globale des revenus,
  • La facilité de reprise de l’activité,
  • La dynamique du secteur concerné.

Les critères externes qui peuvent faire évoluer la valeur

Rien n’est figé à l’avance. Le montant final reflète aussi l’intérêt réel des acheteurs. Si le site attire, la négociation se fera à la hausse, avec moins d’espace pour tirer le prix vers le bas. A l’opposé, les ventes qui s’imposent dans l’urgence entraînent le plus souvent une valorisation revue à la baisse pour conclure rapidement.

En réalité, tout se joue dans le face-à-face entre l’offre et la demande, au rythme des échanges parfois musclés entre vendeurs réalistes et acquéreurs déterminés. Trouver l’équilibre juste, c’est conclure la vente au bon moment, sans remords ni emballement inutile.